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Fleursdevero2
5 octobre 2014

Le pouvoir des mots.

Notre subconscient n’interprète pas toujours de la même façon que nous, les mots prononcés au quotidien. Il les traduit à sa façon et capte leur signification cachée. Ils ne sont pas tous profitables pour nous. Il y a bien des mots qui programment notre subconscient…
Que porte avec lui le mot «
Il faut » ?
Il se trouve qu’en l’abstrayant de l’étymologie, on retrouve dans le mot la notion de faute. Si « il faut », alors je suis coupable, parce que je n’ai pas encore fait, peut-être je néglige ce que je dois faire ? En allant plus loin : si « il faut » faire quelque chose et que je ne le fais pas, alors je dois, en quelque sorte, me punir au moins avec un sentiment de mal-être général ou de culpabilité.
Même si nous entendons nous dire : « ce n’est pas de ta faute », dans la signification, il y a cette conviction qu’il faut attribuer cette faute à quelqu’un, le punir.
Le mot « faute » est toujours conjugué par toutes les instances. Nous percevons le monde par les catégories de faute – il suffit qu’une chose insignifiante se passe de travers pour que nous cherchons un coupable.
Nous héritons cette croyance – en grande partie – des pratiques de l’église telle que la confession publique de la culpabilité, en se battant les mains dans le cœur, d’ailleurs.
Et comment est le « je dois » ?
Si « tu dois », réfléchis à qui t’oblige, ou qui ou quoi provoque cette obligation. Le mot « je dois » nous diminue, minimise, il porte avec lui une énergie exceptionnellement lourde…
Cependant, nous fonctionnons dans une société qui provoque réellement, parfois, certaines obligations. Heureusement, nous pouvons, consciemment, le remplacer par « je veux » ou « je choisis » et l’on peut alors se débarrasser du fardeau de la contrainte. La tâche qui nous a été confiée, ou celle que nous nous sommes attribuée nous-même aura une qualité différente. Il ne s’agit point de censurer, de rayer des mots à part entière de la langue et de sa culture.
« J’ai à faire »
est plus neutre. Bien sûr, tout dépend de la situation que l’on vit.

Il s’agit ici de prendre conscience du poids des certains mots que nous prononçons au quotidien.
Par exemple, « je souhaite » ou « je désire » sont des mots appelés mots forts et c’est important de s’y référer quand nous sommes en chemin de réalisation de nos objectifs.
Sais-tu ce qui se passe dans l’esprit de l’enfant ?
C’est de cette façon que naît le programme que tout ce qui est bon ou bien pour soi, il faut le mériter, qu’il n’y a rien de gratuit.
Mais les gens persistent – entre autre à cause de notre sentiment de culpabilité – à regarder le monde par les catégories de récompense et de punition. « Je mérite l’abondance, l’amour…ou pas »
Nous acceptons donc que, sans le mérite, certaines choses sont hors de notre portée. C’est ainsi que nous refusons l’amour inconditionnel, le droit au bien-être, au lâcher-prise, etc…

Source: http://www.potentiel-infini.be/le-pouvoir-des-mots/

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