Comparaison et interprétation.
Chaque fois qu’on se compare aux autres, on le fait tous constamment, qu’on le réalise ou non –, on compare notre monde intérieur avec ce qu’ils sont extérieurement. Oui, on compare tout ce qui nous habite – incluant ces pensées un peu folles et ces zones un peu plus noires que personne ne peut voir –, avec le meilleur de l’autre, avec ce qu’il choisit de nous montrer. Ou plutôt, avec notre interprétation de ce qu’il choisit de nous montrer… Car jusqu’à preuve du contraire, on tend à lui attribuer toutes nos qualités, et aucune de nos failles. N’est-ce pas? Ce n’est pas très juste, vous en conviendrez.
Ainsi, la clé ici n’est pas d’arrêter de se comparer. Non, la clé est de réaliser qu’on ne se compare jamais aux autres, en réalité. On se compare à des personnages idéalisés qui n’ont jamais vraiment existé.
Matin magique